André Lavrillier – Biographie

André LAVRILLIER  (1885-1958)

Premier Grand Prix de Rome de Gravure en médaille 1914

Membre des comissions du Jury de l’Ecole Nationale des Beaux-arts
Membre du Jury du Concours de Rome
Membre du Jury et Diplôme d’honneur de l’Exposition Internationale 1937
Chevalier de la Légion d’honneur à titre militaire et civil

A. Lavrillier naît à Paris le 7 mai 1885, fils d’Henri Lavrillier, graveur sur acier.

1905 à 1914 – Élève à l’École des Beaux Arts de Paris et élève de Jules Chaplain.

1911 – 1er second Prix de Rome. 1912, il reçoit le Prix Stillman.

1914 – 1er Grand prix de Rome (en février 1914, 5 mois avant la guerre, le thème de ce grand prix est « Le soldat mourant sur l’Hôtel de la Patrie »).

1914 à 1918 – Agent de liaison de la 74e Division d’infanterie sur La Marne puis à Verdun où Le Général Berthelot observe ses dons de dessinateur,
il passe alors à l’aviation au service de la Photographie aérienne.
A la demande de Pétain et de Foch, il réalise leur portrait durant la guerre qui seront utilisés à la création de médailles en 1920.

1919 – Il s’engage volontairement sur le front de Roumanie.
Après la paix roumaine, remarqué par Sa Majesté la Reine Marie de Roumanie, il est nommé professeur à l’École des Beaux Arts de Iassy.
Il effectuera des portraits du couple royale, celui de Robert de Flers, ambassadeur et du Professeur Cantacuzène.

1921 à 1923 – Il est pensionnaire de l’Académie de France (Villa Médicis) création de la Léda.
C’est à Rome qu’il rencontre Margareta Cossaceanu, sculpteur, envoyée à l’École des Beaux Arts de Rome par la Reine de Roumanie, qui deviendra son épouse.

Tout au long de sa vie, il effectue les portraits d’importantes personnalités intellectuelles du monde littéraire et médical, ainsi que de hauts dignitaires.

1931- Il est appelé par la « Royal Mint » de Londres pour la mise au point technique de la frappe des monnaies anglaises.

1933 – Il remporte le concours pour la pièce de 5 Francs. Elle sera émise de 1933 à 1966. Un milliard de pièces seront frappées et circuleront en France et dans les Colonies.

1935 – Il collabore à la réalisation de Pavillon d’Asie et Pavillon de Roumanie pour l’Exposition Universelle de 1937, avec son épouse Margaret Cossaceanu. Cette même année, il reçoit la Légion d’Honneur.

1946 – Vice- président de la Société française des artistes graveurs en médailles.
Soucieux du devenir des artistes et de leur situation précaire sur le plan financier, en précurseur, il suggère la création de ce qui deviendra le 1% artistique.

1950 – Le Comité de la Paix (André Breton, Louis Aragon, Paul Éluard) lui demande de faire une médaille d’après « la Colombe de la Paix » de Picasso, pour l’Appel de Stockholm
(cette médaille symbolique fera l’objet d’une reproduction en grand nombre sous forme de pinces à cravate, de boutons de manchettes et d’épingles à revers).

Il meurt à Paris, en 1958, quelques mois après le décès accidentel de sa fille Nadia, âgée de 23 ans.

Ses œuvres figurent au Cabinet des médailles, à la Bibliothèques Nationale, à l’Hôtel des Monnaies, La Royal Mint de Londres.Musées de Bucarest, Stockolm…